Le 16 novembre aura lieu la 26e réunion de la Conférence générale des poids et mesures, la définition du kilogramme va changer. Jusque-là basée sur un objet physique, elle va être convertie en formule mathématique.

Thomas Grenon, le Directeur du LNE (Laboratoire Nationale de Métrologie et d’Essais), explique que « c’est l’aboutissement de trente années de recherches dans le monde, pour réussir à dématérialiser le kilogramme en une formule de physique quantique, basée sur la constante de Planck ».

Pour définir la nouvelle formule du kilogramme, cinq laboratoires nationaux ont travaillé avec deux instruments différents. Les Français, comme les Américains et les Britanniques, ont fait leurs calculs avec une balance du watt, un appareil qui permet de convertir une masse physique en puissance électrique, et vice-versa. L’autre méthode, utilisée par le projet italo-allemand, consiste à compter le nombre d’atomes d’une sphère de silicium.

Les deux méthodes, qui utilisent la constante de Planck, ont permis d’arriver à une valeur, avec une marge d’erreur très faible (proche de 10 microgrammes par kilogramme), permettant ainsi d’arrêter la nouvelle définition – quantique – du kilo.

À partir de novembre, le kilogramme sera ainsi lié à la seconde et au mètre.

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